Condamnée, Marine Le Pen dénonce sur RTL "une véritable persécution politique"

Marine Le Pen a d'ores et déjà annoncé qu'elle allait déposer un pourvois. La présidente du Rassemblement national a qualifié "d'ubuesque" la décision prise par le Tribunal de l'UE, qui a confirmé la demande de remboursement de 300.000 euros émise par le Parlement européen à son encontre. 

Cette somme est réclamée par l'institution en raison de l'emploi douteux d'une assistante parlementaire lorsqu'elle était eurodéputée. Selon le Tribunal de l'UE, Marine Le Pen n'a "pas été en mesure de démontrer que son assistante assurait des tâches effectives pour elle" et "n'a pas fourni de preuve d'une activité quelconque (de cette dernière) au titre de l'assistance parlementaire, ce qu'elle a d'ailleurs reconnu lors de l'audience".

Au micro de RTL, la présidente du Rassemblement national a estimé être confrontée "à une véritable persécution politique de la part du Parlement européen", qui selon elle "ne tombe que sur l'opposition". 

"Depuis le début, le Parlement européen, qui en réalité n'a jamais été conçu pour avoir une opposition, ne supporte pas l'idée qu'il en existe une", a-t-elle poursuivi, ajoutant qu'"il devrait d'ailleurs s'y faire, parce que c'est pire qu'une opposition qui va leur arriver lors des prochaines élections européennes, c'est une majorité. Donc là, ça va les bouleverser j'en suis absolument convaincue", a-t-elle conclu.