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Marine Le Pen, le 1er juin 2018 à Bron
Crédit : JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP
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La justice européenne a confirmé, ce mardi 19 juin, que Marine Le Pen devait rembourser près de 300.000 euros. Cette somme est réclamée par le Parlement européen, en raison de l'emploi douteux d'une assistante parlementaire quand elle était eurodéputée.
Le Tribunal de l'UE, basé à Luxembourg, a débouté la présidente du Rassemblement national qui demandait l'annulation d'une décision de recouvrement de cette somme prise par le Parlement européen fin 2016. Marine Le Pen "n'a pas été en mesure de démontrer que son assistante assurait des tâches effectives pour elle" et "n'a pas fourni de preuve d'une activité quelconque (de cette dernière) au titre de l'assistance parlementaire, ce qu'elle a d'ailleurs reconnu lors de l'audience", souligne le tribunal dans son arrêt.
La même juridiction avait déjà rejeté l'an dernier la demande en référé de l'ancienne candidate à l'élection présidentielle, de suspendre les retenues sur son salaire d'eurodéputée, mises en place par le Parlement pour récupérer son dû dans cette affaire, estimé à 298.500 euros.
Eurodéputée de 2009 à 2017, Marine Le Pen avait en effet vu son indemnité parlementaire et son indemnité de séjour amputées de moitié à partir de début 2017. Ces recouvrements avaient cessé de fait quand elle a quitté le Parlement européen au courant de l'année 2017. Les retenues réalisées avant son départ sur ses revenus d'eurodéputée ont permis au Parlement de récupérer environ 60.000 euros, a indiqué à l'AFP une source parlementaire.
Pour le reste, le Parlement européen compte sur les suites de la procédure en cours devant la justice française, dans laquelle il s'est porté partie civile. Le recouvrement contesté par la présidente du Rassemblement national porte sur des sommes liées à l'emploi de Catherine Griset en tant qu'assistante parlementaire de fin 2010 à début 2016.
S'appuyant sur une enquête de l'Olaf, l'Office antifraude de l'UE, le Parlement européen avait estimé que Marine Le Pen lui devait au total environ 340.000 euros pour les emplois jugés fictifs de Mme Griset, ainsi que d'un autre assistant parlementaire. Elle dispose désormais de deux mois pour demander un éventuel pourvoi devant la Cour de justice de l'UE.
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