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Marine Le Pen, présidente du Front national, à Paris le 17 mai 2016
Crédit : REVELLI-BEAUMONT/SIPA
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Marine Le Pen se décrit comme quelqu'un de "secret" et "pudique" qui est différente de l'image qu'on lui prête. Ce dimanche 9 octobre, elle a accepté de répondre aux questions de Karine Le Marchand dans Une Ambition Intime diffusée sur M6.
"Je suis souvent de bonne humeur, avec un caractère plutôt égal, moins dure que l'image que je peux donner", explique la présidente du Front national. Elle revient sur un épisode particulier de sa vie. Dans la nuit du 1er au 2 novembre 1976, une bombe a explosé au sein de l'immeuble où se trouvait Marine Le Pen et ses sœurs. À l'époque âgée de huit ans, elle évoque un "moment difficile" dont elle a des "souvenirs extrêmement précis". Elle décrit ainsi un "silence total" car "l’explosion vous assourdit", le "lit plein de verre".
Mais la candidate à l'élection présidentielle confie que dans l’esprit de ses parents, "on n’était pas morts, pas blessés donc, tout va bien. On va à l’école lundi. Du jour au lendemain vous perdez tout, vos jouets, vos habits, vos amis parce qu’on a déménagé". Cet événement n'a pas changé son rapport à la mort : "Je n’y pense pas. Toute mon inquiétude était tournée vers mon père (...) Il faut minimiser les choses négatives et valoriser les choses positives".
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