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Maintien de l'ordre : "La police est un obstacle mais la police ne tue pas", assure sur RTL Didier Lallement
Après la mobilisation du 18 septembre, l’ancien préfet de police de Paris s'insurge contre l'atmosphère hostile envers les forces de l'ordre observée au sein des cortèges. Il affirme avec conviction que les policiers sont avant tout présents pour assurer la protection des citoyens.
L’ancien préfet de police de Paris Didier Lallement sur RTL le 19 septembre
Crédit : RTL
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Plus de 500.000 participants ont manifesté dans toute la France, ce jeudi 18 septembre, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur pour protester contre les mesures d'austérité budgétaire suggérées par l'ancien Premier ministre, François Bayrou. Le ministre démissionnaire Bruno Retailleau s'est félicité du bon déroulement de cette journée malgré "7.300 individus radicalisés" présents dans les cortèges.
Sur RTL Didier Lallement, l’ancien préfet de police de Paris, assure que le dispositif policier mis en place "était bien proportionné". 80 000 policiers et gendarmes étaient mobilisés à cette occasion. "Je n'ai aucune critique à faire sur l'étiage des forces de sécurité de l'intérieur", assure-t-il tout en dénonçant le climat anti-flic, entretenu selon lui par "les représentants de LFI". "Effectivement, la police empêche un certain nombre de dysfonctionnements sociaux. Et ceux qui veulent justement perturber la société pensent que la police est un obstacle. Ils ont raison, la police est un obstacle, mais la police ne tue pas", martèle-t-il sur RTL.
L'ancien préfet de police de Paris a évoqué un manque général de respect pour l'autorité dans la société, visible dans divers secteurs, et a appelé à un retour à des valeurs de respect et d'engagement civique.
Là vous avez des mouvements qui sont dirigés et encadrés
Didier Lallement, l’ancien préfet de police de Paris
Selon Didier Lallement, la mobilisation du 18 septembre est très différente de celle des Gilets jaunes en 2018. "Là, vous avez des mouvements qui sont dirigés et encadrés. Le mouvement des Gilets jaunes est un mouvement un peu spontané, qui avait comme spécialité d'éliminer successivement ses chefs, et qui partait un peu dans tous les sens, sans capacité de s'insérer dans le débat politique", explique-t-il.
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