Ce jeudi 20 avril, Emmanuel Macron a pris la direction de Ganges, dans l’Hérault, où il doit visiter un collège et faire des annonces sur l’éducation. Avant son arrivée, des centaines de manifestants se sont rassemblées dans la ville pour exprimer leur colère. Ils ont été repoussés à coups de bombes lacrymogènes par les forces de l'ordre.
Les manifestants n'étaient qu'à 200 mètres, mais comme hier en Alsace, la CGT locale avait tout prévu, et le courant a été coupé dès l'arrivée du cortège du président. Résultat : Emmanuel Macron a déambulé dans un un collège plongé dans le noir, sans électricité.
Contrairement à hier, aucune déambulation n'est prévue au milieu de la foule. Même si au détour d'une petite phrase, le chef de l'État a assuré au député LFI de l'Hérault Sébastien Rome qu’il voulait bien aller à la rencontre des contestataires. Mais, "pour discuter" seulement. "Les œufs et les casseroles, c’est pour faire la cuisine chez moi", a-t-il lancé.
Emmanuel Macron a échangé ce jeudi midi sans micro ni caméra avec les enseignants avant d'évoquer de nouvelles mesures pour l'école.
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