À partir de ce mardi 3 mai, la Loi Travail est à l'épreuve de l'Assemblée nationale. Le rapporteur du texte, Christophe Sirugue, a tiré la sonnette d'alarme. Il manquerait 40 voix pour voter cette loi. "Ce n'est pas nouveau", précise Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'État aux relations avec le Parlement, au micro de RTL. "10% du groupe socialiste, c'est ceux qu'on appelle les frondeurs, souhaitent s'opposer au gouvernement sur l'orientation générale de la politique réformiste de ce gouvernement. Ils sont présents et ceci nous créé un problème. Je crois que maintenant il y a une très très large majorité de gens qui se retrouvent derrière ce texte."
Le vote est toutefois loin d'être acquis pour l'exécutif. "Je redoute qu'il y ait des gens avec des arrières-pensées politiques. Je sais que certains en font plus une bagarre politique que l'examen réel du texte. Il y a des tentatives de blocages." Si Jean-Marie Le Guen se dit "ouvert à des enrichissements", il est hors de question pour lui de "faire dire à ce texte le contraire de ce qu'il veut dire." Le 49-3 pourrait être dégainé en cas d'absence de majorité. "Nous verrons bien, ce n'est pas notre politique. Depuis maintenant des semaines et des semaines, nous sommes dans le dialogue, dans l'amélioration du texte. Le 49-3 n'a jamais été exclu."
Parler de cadeaux est une forme de mépris que je trouve totalement injustifiée
Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'État aux relations avec le Parlement
Les adversaires du gouvernement avancent qu'en parallèle de l'examen du projet de loi Travail, la majorité propose des cadeaux électoraux à l'image des 800 euros supplémentaires accordés chaque année aux enseignants du cycle primaire. "Parler de cadeaux quand il s'agit tout simplement d'une rémunération de fonctionnaires me paraît être une forme de mépris que je trouve totalement injustifiée." En ce qui concerne la baisse d'impôts pour les ménages envisagée en 2017, "il n'y a pas d'arbitrages qui ont été rendus. Quant à l'idée de savoir que nous ne serions pas capables de tenir les comptes publics, je rappelle au président de la Commission des finances (Gilles Carrez, député Les Républicains, ndlr) qu'il tient le même discours depuis trois ans et qu'il s'est systématiquement trompé."
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte