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PS : les frondeurs insistent pour organiser rapidement une primaire à gauche

REPLAY - Les frondeurs se réunissent samedi 30 janvier pour mettre la pression sur le gouvernement et François Hollande en vue de 2017.

Benoît Hamon le 2 janvier 2014 à l'Assemblée nationale (archives)
Crédit : DOMINIQUE FAGET / AFP
Vincent Derosier
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À gauche, les frondeurs du Parti socialiste se réunissent samedi 30 janvier pour tenter d'organiser une primaire en vue de l'élection présidentielle. C'est une nouvelle offensive de l'aile gauche du PS au lendemain de la démission de Christiane Taubira. Les frondeurs veulent absolument que la gauche et les écolos organisent cette primaire pour désigner le candidat pour 2017. La pression est donc mise sur le parti, mais également sur le gouvernement et François Hollande.

Pour entretenir la flamme de la primaire, les frondeurs voudraient bien imposer ce débat pour qu'il prenne de l'ampleur. Avec un objectif, bien sûr : obliger François Hollande à participer à une primaire de toute la gauche.

Si François Hollande veut être au second tour, il faut qu'il rassemble

Benoît Hamon

C'est le souhait, en tout cas, de l'ancien ministre Benoît Hamon : "Il faut que la gauche soit rassemblée. Pour cela, il faut une primaire. L'avantage d'une primaire est que ceux qui ont perdu se rallient à ceux qui ont gagné. Si François Hollande veut être au second tour, il faut qu'il rassemble. Il n'y a qu'une primaire qui lui garantit un rassemblement".

Mais les obstacles sont encore très nombreux. Quelle primaire, et avec qui ? Jean-Luc Mélenchon a déjà dit qu'il ne soutiendrait jamais François Hollande. Certains réclament une primaire de la gauche radicale. C'est à dire sans le Parti socialiste.

Le PS va chercher à décourager les frondeurs

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De plus, le casting ne fait pas rêver pour l'instant. Christiane Taubira veut rester loyale au président. Arnaud Montebourg a été approché. L'idée lui plaît, mais il préfère se tenir a distance pour l'instant. Cécile Duflot n'a pas très envie d'y participer. Et finalement, il faut de l'argent et le savoir-faire des partis politiques pour organiser un tel événement.

Le PS met plutôt le pied sur le frein. Une rencontre est prévue rue de Solférino dans 10 jours, mais au PS, on va surtout chercher à gagner du temps, pour décourager les frondeurs.

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