"Vous êtes la France qui abdique avec ce projet de démocrature". À l'Assemblée nationale, le député de la France insoumise Ugo Bernalicis avait dénoncé l'action gouvernementale en terme de sécurité. "On a fait la fusion du mot démocratie et dictature car on est dans l'apparence de la démocratie. On est en train d'introduire des mesures qu'on retrouve dans des régimes autoritaires", explique-t-il au micro de RTL.
Pour défendre ses propos, il s'appuie notamment sur des rapports d'Amnesty International ou encore de l'ONU. "Quand les rapporteurs de l'ONU épinglent la France sur la loi que l'on vient de voter, ce n'est pas la France insoumise", insiste le député. C'est pourquoi, s'il assure qu'il "fallait sortir de l'état d'urgence", Ugo Bernalicis regrette qu'avec le vote de cette loi, "on n'en sort pas réellement".
Alors que 45% des Français estimaient que l'état d'urgence devait être maintenu, selon un sondage d'Atlantico en juillet dernier, le député de la France insoumise n'a pas renoncé à "convaincre". "La grosse difficulté, c'est qu'on a expliqué aux Français que l'état d'urgence était efficace et nécessaire. On a tous envie de bien faire, d'être protégé. Donc les arguments d’autorité valent encore plus que dans d’autres domaines", conclut-il.
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