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Marine Le Pen tenait une conférence de presse, mardi 3 octobre.
Crédit : JACQUES DEMARTHON / AFP
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Les députés se prononcent sur le projet de loi antiterroriste qui succède à l'état d'urgence, mardi 3 octobre. Dans les couloirs du palais Bourbon, les groupes ne voteront pas à l'unisson, malgré l'appel au "rassemblement" lancé par Manuel Valls sur RTL. Les Constructifs, la Nouvelle gauche et une partie des députés Les Républicains devraient se ranger derrière le projet. Au Front national en revanche, il n'en est pas question une seule seconde. Marine Le Pen a tenu une conférence de presse, mardi 3 octobre, pour protester contre ce qu'elle appelle "un sous-état d'urgence". Les huit députés frontistes voteront contre.
La présidente du groupe FN a réclamé "une grande loi antiterroriste", demandé la classification de l'acte terroriste en "acte de guerre" et imploré l'instauration de "juridictions d'exception". Depuis l'Assemblée nationale, elle a fait de "l'éradication partout des manifestations de l'idéologie islamiste" une priorité.
En outre, Marine Le Pen a défendu "un moratoire sur l'immigration", a clairement appelé au "rétablissement de la double peine" - c'est-à-dire l'impossibilité pour un étranger condamné de rester en France à l'issue de sa peine - à "faciliter l'expulsion de clandestins" et "réformer notre code de nationalité".
Cette loi est une escroquerie, un sous-état d'urgence
Marine Le Pen, présidente du Front national
"Cette loi est une escroquerie, c'est un sous-état d'urgence, nous ne voterons pas ce texte nuisible (...) nous voterons contre", a déclaré l'ancienne candidate à la présidentielle lors d'une conférence de presse à l'Assemblée. "Il sera encore moins efficace que l'état d'urgence car moins applicable", a jugé la députée du Pas-de-Calais. Ce texte "ne s'attaque ni à la dimension spécifique du terrorisme, ni à l'idéologie islamiste qui nous fait la guerre", selon cette ex-candidate à la présidentielle.
Enfin, la présidente du FN a accusé les autorités de "s'habituer au terrorisme" et jugé que le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb devrait avoir "honte" que l'auteur de l'attaque à Marseille, interpellé en situation irrégulière avant les faits, n'ait pas été placé en centre de rétention.
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