2 min de lecture
Nathalie Loiseau, le 21 janvier 2019
Crédit : Geoffroy VAN DER HASSELT / POOL / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Politique »
La République en Marche va mettre fin au suspense ce mardi 26 mars, en annonçant la composition de sa liste pour les élections européennes dans l'après-midi. Une liste censée permettre à la majorité présidentielle d’élargir son socle politique, selon ceux qui y ont travaillé. C'est en tout cas le signal qu’ils tâchent d’envoyer.
"L'élargissement de la majorité se traduira très clairement avec la présence de personnalités d’ouverture, de démocrates, de libéraux, de progressistes", assure par exemple le délégué général du parti, Stanislas Guérini, bon élève ce matin dans Le Figaro.
On en retiendra surtout la présence de 3 écologistes, en deuxième position tout d’abord l’ancien ministre Pascal Canfin. Eux aussi sont en positions éligibles : l’eurodéputé sortant Pascal Durand, ainsi que l’ex-journaliste et navigatrice, issue pour sa part des rangs du MoDem, Catherine Chabaud. "Pour elle, ça y est, ça sûr", m’écrivait un écologiste hier dans la journée.
Certains arbitrages auraient en effet été rendus jusqu'à la dernière minute. Selon Le Figaro ce matin le chef de l’État, pour fignoler la composition de sa liste, a même reçu hier à déjeuner à l’Elysée son Premier ministre, Édouard Philippe, la ministre des Affaires européennes sortants et future tête de liste, Nathalie Loiseau, le directeur de la campagne, Stéphane Séjourné, ainsi que les ministres Bruno Le Maire, Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu.
Pour le reste, de façon non-exhaustive, comme prévu, le conseiller politique d’Édouard Philippe, ancien "bras gauche" d’Alain Juppé, comme il se présentait lui-même, Gilles Boyer, qui n’est pas encarté à LaRem, a obtenu d’être sur la liste malgré quelques réticences chez les historiques du mouvement.
De la même tendance, l’actuelle sénatrice Fabienne Keller, cofondatrice d’Agir, devrait en être. Au rayon des têtes connues, ou plutôt des voix connues, le journal experte en relations internationales Bernard Guetta figurera en bonne position. Une liste de "rassemblement" donc, qui ne convainc pas tout le monde dans la sphère macroniste. "Ils sont restés entre eux !", soupirait hier un ancien ministre de centre-droit à qui j’en parlais. "Comment peuvent-ils espérer le moindre résultat aux municipales comme ça ? C’est au PS, chez ceux qui désespèrent de l’attitude d’Olivier Faure, et à droite, chez ceux qui ne supportent pas celle de Laurent Wauquiez, qu’ils auraient dû aller chercher", m'expliquait-il.
L’ex-ministre des Transports et actuel président de l’Association des départements de France, Dominique Bussereau, pourtant proche de Jean-Pierre Raffarin et très Macron-compatible, assure ne pas savoir, à cette heure, pour qui il votera aux élections européennes.
"Jean-Louis prépare sa campagne pour Paris ! Comme tous les 6 ans". C’est ainsi, rigolard, mais très sérieusement, que l’un de ses vieux camarades de route m’a confirmé que Jean-Louis Borloo poursuivait sa série de consultations en vue de l’éventualité d’une candidature à la mairie de Paris. Il avait commencé à la faire dès le mois de septembre.
Il déjeune, notamment, avec des maires d'arrondissement de droite et de gauche. "Il considère qu’il est le mieux placé pour rassembler la droite et le centre avec une sympathie, ou une complicité macroniste", m’a expliqué l’un de ses interlocuteurs.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte