Les infos de 6h - Législatives 2024 : ce que l'on sait des craintes de débordements

De possibles troubles à l'ordre public sont redoutés entre militants d'ultra-droite et d'ultra-gauche le 30 juin et plus certainement le 7 juillet, le jour du second tour des élections législatives.

L'homme a été placé en détention provisoire.

Crédit : PATRICK KOVARIK / AFP

Le journal RTL de 6h du 28 juin 2024

00:08:38

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Peut-on craindre des tensions au soir du premier et second tour des législatives ? Cette semaine sur RTL, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin évoquait des "risques de débordements".

Pour l'instant, les agents du renseignement, dans une note consultée par RTL, observent un calme... relatif. Depuis l'annonce de la dissolution, peu de débordements ont en effet été constatés. Des manifestations nationales se sont déroulées sans trop de casse. Alors que des appels à descendre dans les rues en pleine semaine ont été très peu suivis.

Pourquoi ce calme ? Selon les services de renseignement, les militants d'ultra-droite (2.700 personnes suivies) et d'ultra-gauche (5.500 personnes suivies) ne veulent pas créer un contexte défavorable à leur cause politique juste avant les élections. En interne, ils diffusent même des appels à la retenue.

En revanche, comme l'a récemment rappelé Gérald Darmanin, les autorités sont bien moins optimistes pour le soir du second tour avec des risques de débordements beaucoup plus marqués, notamment en cas de victoire du Rassemblement national où les services de renseignement anticipent des actions violentes d'ultra-gauche.

À écouter également dans le journal

International - Jeudi 27 juin, Joe Biden et Donald Trump, les deux candidats d'une élection présidentielle américaine aussi incertaine que tendue, se sont affrontés lors d'un premier débat déjà capital.

Société - La Licra a dressé un constat alarmant jeudi 27 juin : les signalements pour des actes de racisme et d'antisémitisme ont bondi de 38% depuis la victoire du RN aux européennes.

Faits divers - À Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône), une petite fille de six ans est tombée mercredi 26 juin de la fenêtre de l'appartement familial situé au quatrième étage d'un immeuble. L'enfant est décédée un peu plus tard "malgré la mise en œuvre technique de réanimation", a indiqué le procureur de la République de Vesoul Arnaud Grécourt. La maman de la victime, absente au moment du drame, a été placée en garde à vue pour "délaissement aggravé de mineur".

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