Droite et extrême droite jubilent. Une semaine après le coup de tonnerre et le rejet de l'examen du projet de loi immigration à l'Assemblée Nationale, la commission mixte paritaire est finalement parvenue à un compromis et à un accord ce mardi 19 décembre, sur une version durcie du texte, assez proche de celle du Sénat.
Le projet de loi rejoint le programme du Rassemblement national puisqu'il durcit les conditions d'immigration et introduit la "préférence nationale", une idéologie qui donne aux Français un avantage sur les étrangers concernant l'octroi de certaines aides sociales. Les Républicains ont en effet obtenu un délai de carence de deux ans et demi sur l'aide au logement, qui n'existe pas à l'heure actuelle. Quant aux allocations familiales, elles seront conditionnées à trois ans de présence régulière en France, contre six mois actuellement.
"Nous allons donc voter ce texte tel qu'il ressort de la Commission mixte paritaire. C'est un tout petit pas, il y a encore beaucoup à faire. Il faut maintenir la pression. Mais, sur le principe, je crois que c'est une grande victoire idéologique de notre mouvement", a réagi Marine Le Pen, chef de file des députés du Rassemblement national à l'Assemblée.
Concernant la mesure emblématique des régularisations dans les métiers en tension, la version finale donne la main aux préfets pour accorder, ou non, un titre de séjour alors qu'initialement, il s'agissait de régularisations de plein-droit. Seule concession à la version du gouvernement sur ce point, les étrangers eux-mêmes pourront faire la demande.
Par ailleurs, la suppression de l'Aide médicale d'État est exclue de cet accord, mais le gouvernement s'est engagé par écrit à la réformer l'an prochain.
Majorité présidentielle. Si un sentiment de satisfaction règne dans les rangs du Rassemblement national et des Républicains concernant le projet de loi immigration, des dents grincent du côté de la majorité. Plusieurs ténors ont d'ores et déjà fait savoir qu'ils voteraient contre le texte et plusieurs ministres de l'aile gauche de la macronie ont signifié leur mécontentement.
Justice. Le verdict du procès de Monique Olivier est toujours attendu. L'ex-épouse du tueur en série Michel Fourniret a exprimé ce matin ses regrets et demandé "pardon aux familles des victimes" au dernier jour de l'audience.
Guerre en Ukraine. Le groupe Décathlon est pointé du doigt pour avoir organisé de manière opaque la présence de ses produits en Russie alors qu'officiellement, l'enseigne a quitté le pays.
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