François Bayrou entame ses discussions avec les différents partis politiques, lundi 1er septembre, à une semaine pile du vote de confiance à l'Assemblée nationale. Lors de son interview par les chaînes d'information en continu, dimanche 31 août, le Premier ministre a laissé entendre qu'il était prêt à renoncer à la suppression d'un jour férié. Il a également dit avoir pensé à faire travailler 36h au lieu de 35h par semaine.
Cette mesure pourrait rapporter jusqu'à 15 milliards d'euros, selon l'estimation de la Confédération des petites et moyennes entreprises, qui avait déjà proposé cette piste d'économies. Si vous travaillez une heure de plus par semaine, vous produisez davantage. Cela génère plus de richesse pour le pays, et les entreprises paient davantage de cotisations salariales et patronales. De l'argent qui renfloue les caisses de l'État.
Pourtant, selon Mathieu Plane, économiste à l'OFCE, la mesure pourrait rapporter beaucoup moins : "Ce n'est pas du tout mécanique. Ce n'est pas parce que vous passez de 35 à 36 heures que l'on va générer 4,2 milliards de recettes fiscales, parce que les effets sont assez complexes (...) Ce n'est pas du tout automatique". Autre inconnue : la mise en œuvre dans chaque entreprise, où les 35 heures ont déjà demandé beaucoup d'aménagements.
François Bayrou dit avoir renoncé à la mesure au nom du pouvoir d'achat. Car passer à 36 heures, cela veut dire que les heures supplémentaires ne commenceront qu'à la 37e. Le résultat est une perte de revenu des salariés. Pour autant, l'entourage du Premier ministre ne ferme pas tout à fait la porte, et renvoie à la négociation avec les partenaires sociaux, toujours avec cette idée de travailler plus pour réduire la dette.
Météo - Sept départements, dont le Var et les Bouches-du-Rhône, sont toujours en vigilance orange lundi 1er septembre. Dans ces deux départements, la rentrée scolaire a été reportée à ce mardi.
Mort de Jean Pormanove - Deux semaines après le décès du streamer, l'un de ses deux partenaires de streaming a pris la parole sur RTL : "On était d'accord, c'était consenti entre lui et moi. Jamais je ne me serais permis de faire du mal gratuit à JP".
Rhône - Une enquête pour homicide volontaire a été ouverte après la mort d'un adolescent de 16 ans, tué à coups de couteau, dimanche 31 août, à Caluire-et-Cuire, dans la banlieue de Lyon, par un individu qui a menacé un groupe de trois personnes avec une arme blanche.
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