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Eric Piolle, maire de Grenoble
Crédit : MARTIN BUREAU / AFP
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Début juin 2024, une enquête avait été ouverte contre le maire écologiste de Grenoble Eric Piolle, à la suite d'un article du Canard Enchaîné l'accusant d'avoir organisé un tour de passe-passe budgétaire pour verser indûment la somme de 16.800 euros à son ancienne première adjointe, aujourd'hui députée LFI, Elisa Martin.
Pour l'heure, il n'a pas été auditionné par la justice sur cette affaire, ni même mis en examen, mais il n'a pas démenti "en interne comme en externe" du parti ces accusations. C'est pourquoi, alors qu'Eric Piolle avait été élu porte-parole des Écologistes avril dernier, la direction du parti a préféré le suspendre "à titre conservatoire de son mandat de porte-parole". Il n'est également plus "membre du bureau politique à titre conservatoire".
Lors de son élection, Marine Tondelier n'avait pas soutenu sa candidature, craignant que l'instruction judiciaire ouverte contre lui à Grenoble pour "concussion" et "recel de délit" est des répercussions sur l'image du parti. Le manque de transparence et de coopération d'Eric Piolle sont alors "incompatible pour la fonction de porte-parole", indique la direction des Écologistes.
Maire du chef-lieu de l'Isère depuis 2014, Eric Piolle avait déjà notifié qu'il ne se représenterait pas aux élections municipales pour briguer un troisième mandat à la tête de Grenoble. Si cette affaire ne change rien à son avenir comme édile de Grenoble, les querelles au sein du parti pourrait mettre à mal la candidature écologiste.
"La priorité ce doit être les municipales, pas les règlements de comptes entre ex-amis pour je ne sais quelles raisons", a d'ailleurs déploré auprès de l'AFP un candidat écologiste aux municipales. Nous en saurons davantage dès ce dimanche 21 septembre, puisque les écologistes grenoblois doivent se prononcer sur la candidate qui mènera la bataille pour les municipales de 2026.
En attendant, le maire encore en poste se défend et compte regarder ses moyens de recours "qui peuvent être juridiques". "Ils me suspendent pour atteinte aux valeurs du parti, par manque de transparence", a ainsi expliqué Eric Piolle à l'AFP, critiquant une décision "politique absurde", et rappelant que les militants l'avaient choisi comme porte-parole, par 300 voix d'avance sur son concurrent, "en connaissance de cause".
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