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Retraites, 49-3, dérapages… Retour sur une année de tumulte à l'Assemblée

Un an après les élections législatives, Kévin Mauvieux, député du Rassemblement national, revient pour RTL sur une année de division à l'Assemblée vécue de l'intérieur.

Yaël Braun-Pivet interpelle Clémentine Autain (LFI) à la tribune de l'Assemblée nationale, le 8 juin 2023 (illustration)
Crédit : Ludovic MARIN / AFP
LE MAG - Législatives : retraites, 49.3, dérapages... Retour sur une année de tumulte à l'Assemblée
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Marie Moley - édité par Joanna Wadel
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Demain, lundi 19 juin, cela fera pile un an que nos députés ont été élus, ou réélus, à l'occasion du second tour des législatives. Une année riche en rebondissements dans cette assemblée sans majorité absolue, que certains ne voyaient pas passer l'hiver. Bataille des retraites sans vote sur le texte lui-même, 17 "49-3", 17 motions de censure, tumultes à la Nupes, dérapages au RN… Une année bien agitée.

Ce dimanche 18 juin, RTL rembobine ces 364 jours avec l'un des 89 députés RN qui composent cette Assemblée inédite du Palais Bourbon. Un élu du Rassemblement national, qui vient d'effectuer son premier mandat dans l'Hémicycle : Kévin Mauvieux, député de la 3e circonscription de l'Eure

Conseiller en assurance avant de rejoindre le RN en 2022 et de gagner les bancs de l'Assemblée nationale, le parlementaire a accepté de revisionner les moments clés de cette année 2022-2023 dans l'Hémicycle

Le RN à l'Assemblée : un "échec" législatif

À commencer par le 22 juin 2022, qui marquait l'arrivée triomphante de Marine Le Pen et du groupe RN, en nombre, à l'Assemblée nationale. "C'est un moment fort", se souvient Kévin Mauvieux, qui apercevait pour le première fois la présidente du parti. 

Sept jours plus tard, le 29 juin, l'élection des postes clés avait lieu : à cette occasion deux députés RN étaient élus vice-présidents de l'Assemblée nationale. Sébastien Chenu et Hélène Laporte étaient alors cités au perchoir par Yaël Braun-Pivet. "De façon un peu naïve, on se dit 'les autres partis jouent le jeu, on va pouvoir travailler en bonne intelligence'", se remémore Kévin Mauvieux.

Un espoir déçu, compte tenu du bilan législatif de la formation politique d'extrême droite. L'élu reconnaît a posteriori un échec relatif en termes de lois votées estampillées RN : "Si par victoire vous entendez les textes écrits 'Rassemblement national' qui ont été votés, oui, effectivement c'est une défaite", admet le député. "Mais sur le plan des valeurs, on n'est pas si perdants que cela", ajoute-t-il. 

L'épisode De Fournas : "On avait affaire à des malhonnêtes"

Autre moment charnière pour le groupe RN : 3 novembre 2022, Carlos Martens Bilongo, député Noir du groupe LFI, prend la parole dans l'hémicycle. Sur les bancs d'en face, Grégoire De Fournas, député RN, crie : "Qu'il(s) retourne(nt) en Afrique". Un tumulte s'élève alors de parts et d'autres de l'Assemblée. 

"Ce jour-là, je suis deux rangs au-dessus", se souvient Kévin Mauvieux. "Nous on a été dans l'incompréhension, on n'avait rien à se reprocher", soutient le député à propos de son groupe, accusé par l'opposition de défendre des propos jugés racistes. 

"Mon collègue De Fournas s'en prend clairement aux passeurs, aux bateaux [de migrants, Ndlr]", précise l'élu, ajoutant que lui et ses collègues ont "compris ce jour-là qu'on avait affaire à des malhonnêtes", explique-t-il à propos des Insoumis. Grégoire De Fournas écopera de la plus lourde sanction pour un député.

Même après, il y avait une chape de plomb sur le Palais.

Kévin Mauvieux, député RN

Trois mois plus tard, les députés s'apprêtent à vivre la séquence la plus mouvementée de l'année : celle de la réforme des retraites. "Cette réforme ça a quand même été un grand cirque", estime Kévin Mauvieux, avec le recul. "Il faut que les gens se rendent compte qu'on a passé plusieurs semaines à faire 9h-00h à écouter la Nupes", ajoute-t-il. 

Le 16 mars, la Première ministre dégaine le 49-3 pour faire passer la réforme, et enflamme l'Hémicycle. "Il y avait une tension comme je n'ai jamais vu de toute ma vie", se souvient Kévin Mauvieux. "Même après, il y avait une chape de plomb sur le Palais", explique l'élu. 

Cependant, Kévin Mauvieux est loin de se décourager : "Je suis prêt à le revivre pendant 4 ans, toutes les semaines si il le faut", assure-t-il en conclusion.

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