Législatives 2024 : comment la gauche se recompose à cause des tensions

Derniers marchés, dernières distributions de tracts et derniers encouragements pour les candidats à quatre jours du premier tour des élections législatives. À gauche, les déclarations de Jean-Luc Mélenchon ont beaucoup fait parler ces derniers jours sur le nom du possible futur Premier ministre. On assiste aussi à des mouvements plus souterrains, le bloc de gauche commence à trembler, on est en train d'assister à une recomposition de la gauche.

Cette recomposition se fait autour du rôle de Jean-Luc Mélenchon. "Ce n'est pas un appui Jean-Luc Mélenchon ici. C'est plutôt quelque chose qui repousse les électeurs. Je pense que c'est un obstacle à la victoire du Front populaire", déclarait mardi François Ruffin, candidat dans la Somme. Sur X, Adrien Quatennens lui répond : "Si Mélenchon et LFI ne t'avaient pas investi, tu n'existerais pas. Aujourd'hui, tirer contre lui est ton assurance-vie. Rejoins le RN direct, on gagnera du temps et de l'énergie".

La rupture est actée entre Jean-Luc Mélenchon, François Ruffin et les insoumis frondeurs comme Clémentine Autain, Raquel Garrido ou encore Alexis Corbière. Certains se sont rattachés au PCF pour leur candidature aux législatives. Ils réfléchissent à créer un nouveau groupe de gauche à l'Assemblée par la suite. Les choses vont s'accélérer et s'organiser après le 7 juillet, en fonction des résultats du scrutin.

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