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Législatives 2022 : les erreurs de casting de LaREM
Durant le quinquennat, 50 députés investis par LaREM en 2017 ont quitté le groupe ou ont été exclus avec parfois des mots très durs contre le gouvernement.
Agnès Thill, Joachim Son-Forget et Martine Wonner.
Crédit : AFP
LaREM, désormais Renaissance, vient d'investir 43 nouveaux candidats en prenant le temps de vérifier leurs profils... Car il y a cinq ans, le parti avait largement misé sur la société civile, mais certains se sont révélés être de vraies erreurs de casting.
Dans la majorité, on ne veut même plus prononcer son nom : Martine Wonner, élue du Bas-Rhin. Son combat : le passe sanitaire. "Jamais, à l'Assemblée, je ne pouvais être complice de cette dictature", avait-elle crié dans l'hémicycle. Elle a fini par être exclue du groupe. En juin, elle sera candidate dissidente.
Agnès Thill aussi a enchainé les dérapages. La députée de l'Oise s'est attirée les foudres des marcheurs en s'opposant à la PMA pour toutes. "Est-ce que la médecine a vocation à répondre à une envie ? J'entends bien qu'elle souffre, mais alors un drogué souffre, on lui donne de la drogue ?" avait-elle interrogé. Cette comparaison avec les drogués lui a valu l'exclusion de la majorité. Pour ces législatives, elle aura l'étiquette des Républicains.
Enfin, il y a Joachim Son-Forget. Le député s'est mis en scène sur les réseaux sociaux avec des fusils d'assaut. "Quand on a vu ça, on s'est dit qu'il allait entrer un jour avec une arme à feu à l'Assemblée", confie un cadre de la majorité. Le député des Français de l'étranger pourrait cette année être candidat avec le parti d'Éric Zemmour.
