Un duel digne d'une présidentielle, et pourtant... L'escalade continue entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon, à quelques jours du second tour des élections législatives. Les invectives fusent, le délai de réponses aux attaques s'amenuise et la guerre est devenue quasi bipolaire dans la classe politique.
La majorité a tranché depuis plusieurs jours sur l'angle d'attaque à adopter pour contrer le projet de Jean-Luc Mélenchon : la diabolisation. Avant le premier tour du scrutin, Christophe Castaner déclarait que "le programme de la Nupes, c’est tous les clichés du monde soviétique".
En évoquant cela, l'ancien ministre de l'Intérieur et toute la macronie mettent en place une stratégie de diabolisation. La ministre de la Transition écologique qui est aussi candidate LaREM dans la 6ème circonscription de l'Essonne, Amélie de Montchalin, a qualifié les représentants de la Nupes "d'anarchistes".
Plusieurs angles d'attaques sont ainsi utilisés. Le premier : Jean-Luc Mélenchon en personne. Alors que le leader de la Nupes se voit "élu" premier ministre le soir du second tour, Elisabeth Borne l'accuse d'être le "premier menteur". L'ancien candidat à l'élection présidentielle "ment sur les résultats de son camp en gonflant les chiffres pour faire les gros titres à 20h", a-t-elle dénoncé. Avant d'ajouter : "Quand on est prêts à toutes les contre-vérités et toutes les compromissions pour atteindre le pouvoir, on ne peut pas laisser passer".
Deuxième angle d'attaque : les conséquences d'un groupe LFI ou Nupes à l'Assemblée. Selon le président LaREM du Palais Bourbon, Richard Ferrand, "personne ne veut en France de la conflictualité". "La perspective d'une cohabitation, tant souhaitée par Monsieur Mélenchon, serait impossible", car "sur des enjeux de fond, de sécurité, qui relèvent de la crédibilité économique et sociale, on est dans une situation où tout le monde est aux antipodes", a-t-il déclaré sur LCI.
Edouard Philippe aussi a choisi un troisième angle d'attaque : les conséquences pour le pays. Dans Le Figaro, l'ancien premier ministre et soutien d'Emmanuel Macron déclarait : "Que ferait le pays si, dimanche 19 juin, une majorité relative nous empêchait largement d’agir ? Si le poids de la Nupes entravait de façon systématique l’action du gouvernement ?". Et d'ajouter dans la foulée : Le désordre politique qui viendrait s’ajouter à l’instabilité et aux dangers du monde actuel serait une folie, une aventure dont je ne suis pas sûr que nous puissions nous remettre rapidement", assure le maire du Havre.
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