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Emmanuel Macron (photo d'illustration)
Crédit : Amaury Cornu / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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Les Jeunes avec Macron se sont rebaptisés, samedi 5 mai, les Jeunes en marche à l’occasion d’un meeting organisé à Paris pour leurs dix ans. Le président de la République, qui ne pourra pas se représenter en 2027 pour l’élection présidentielle, a fait une apparition surprise avec la prise de parole de son ancien Premier ministre, Gabriel Attal.
Il a assuré qu’il aurait "besoin d’eux pour dans 2 ans, pour dans 5 ans, pour dans 10 ans", de la même manière qu’ils sont là et "parce que vous comptez pour moi, je serai là avec vous. Et ensemble, on ne lâchera rien", leur a adressé le président.
Il faut dire que les Jeunes en marche sont aux côtés d’Emmanuel Macron depuis 2015, deux ans avant son arrivée à l’Élysée et après avoir mené une élection en tant qu’outsider. Il a été acclamé par la foule après les avoir remerciés "du fond du cœur pour les dix ans qui sont devant nous".
Parce qu’Emmanuel Macron voit loin. Bien qu’il ne puisse pas se présenter pour 2027, à cause de la Constitution, rien ne l’empêchera de le faire en 2032. Mais avant toute chose, il a appelé son camp et ses soutiens à penser au présent, à rester "uni" et "responsable".
Il faut dire que de nombreux froids viennent perturber le parti présidentiel, notamment entre Gabriel Attal et Emmanuel Macron depuis la dissolution l’année dernière. "Si dans les deux ans qui viennent, on passe notre temps à parler de 2027, à ne rien faire, à être dans les calculs, à être dans les divisions, ce sera aucun d'entre nous dans deux ans", a martelé le président après la prise de parole de son ancien Premier ministre qui a dit à leurs partisans vouloir "proposer un chemin" pour 2027.
"J'entends aujourd'hui trop de débats qui pensent déjà à 2027. Il faudra y penser. Mais pourquoi, Pourquoi en 2015, vous vous êtes levés? (...) Pour le pays", a enfin dit Emmanuel Macron, dont le camp n’est pas favori pour la prochaine présidentielle. En effet, que ce soit Marine Le Pen ou Jordan Bardella, le RN est donné vainqueur dans les sondages. Emmanuel Macron entend donc battre une nouvelle fois ses adversaires d’extrême droite, même si cette fois-ci, il ne sera pas aux commandes.
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