Malaise en Macronie. Les départs se succèdent depuis plusieurs mois au sein du groupe En Marche à l'Assemblée nationale. Depuis le début du quinquennat, 17 élus ont déjà quitté le navire. La dernière à avoir claqué la porte s'appelle Annie Chapelier, députée du Gard.
Si elle soutient toujours Emmanuel Macron, ses mots et son diagnostic se font cinglants quand il s'agit de l'appareil partisan : "Le parti est devenu une espèce de resucée des anciens partis. Avec en plus un mépris des territoires de la part du bureau".
Un cadre de LaREM relativise la situation, en parlant "d'élus qui n'ont jamais trouvé leur place". De son côté, Stanislas Guérini, le patron d'En Marche, ne veut pas minimiser les faits : "Chaque fois que quelqu'un quitte le collectif c'est un affaiblissement. Nous allons travailler pour renforcer la vitalité démocratique en interne".
Les statuts du parti ont beau avoir été modifiés, les départs continuent. À ce rythme là, En Marche pourrait bien perdre sa majorité au Parlement. "Ce n'est vraiment rien comparé aux frondeurs du PS pendant le mandat de François Hollande", tente de se rassurer un ministre.
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