Avec son candidat Perceval Gaillard, le mouvement de Jean-Luc Mélenchon a divisé par quatre le nombre de ses voix par rapport à juin 2017. Alors que s'annonce une autre élection partielle, jouable celle-ci pour la France insoumise, dans la future ex-circonscription de Manuel Valls, dans l'Essonne, certains en interne s'interrogent.
Alors certes, l'abstention frôlait les 75%. Mais près de 4.000 électeurs réunionnais avaient voté pour leur candidat en 2017. Ils n'ont été que 1.137 exactement le week-end dernier. Jean-Luc Mélenchon s'était pourtant fendu d'un message sur Twitter pour appeler ses électeurs à se mobiliser.
Pour la petite histoire, c'est Pierrick Robert, le frère de l'ex-député Thierry Robert, déclaré inéligible pour trois ans pour manquement à ses obligations fiscales, qui sera confronté au second tour ce week-end face au favori, le candidat LR-UDI Jean-Luc Poudroux.
Mais j'en reviens à la circonscription de Manuel Valls qui intéresse beaucoup la France insoumise. "Je peux vous dire qu'on va la travailler celle de la Réunion, on ne l'avait pas assez fait", m'a confié le député de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière à ce sujet.
Une circonscription de l'Essonne qu'il estime qu'elle est à la fois "politique et symbolique". Symbolique tout simplement parce que c'est celle l'ancien premier ministre, que le combat avait été âpre en 2017 et que leur candidate est une femme issue de l'immigration, aime souligner Alexis Corbière.
Elle est aussi politique, parce qu'avec dix-sept députés à l'Assemblée nationale, quand le seuil pour former un groupe est à quinze, avec une députée de plus, la France insoumise respirerait un petit peu mieux.
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