"La perte considérable de crédibilité" pèse sur François Hollande, dit Jean-François Copé
INVITÉ GRAND JURY - Le président de l'UMP regrette "la perte considérable de crédibilité" de François Hollande et demande au gouvernement de "tirer quelques conséquences" si la gauche venait à être "gravement désavouée" aux élections municipales.
"Ce qui aujourd'hui pèse lourdement sur le quinquennat de François Hollande, c'est cette perte considérable de crédibilité", a dénoncé Jean-François Copé au Grand Jury RTL / Le Figaro / LCI. Le président de l'UMP a cependant refusé de parler d'"une perte de légitimité".
"En revanche, a-t-il prévenu, si jamais il devait apparaitre que la gauche était gravement désavouée aux municipales, je considère qu'il appartient au gouvernement d'en tirer quelques conséquences comme par exemple d'arrêter la réforme des rythmes scolaires, qui, selon lui, est en train de désorganiser la communauté éducative et de coûter une fortune".
"Seul appartient au président de changer de gouvernement et de premier ministre", a-t-il ensuite expliqué.
L'opposition "brocardée, insultée"
Le président de l'UMP a également dénoncé le traitement dont seraient victimes les membres de son parti. "Je suis très frappé de voir la très grande intolérance du gouvernement et de la majorité envers l'opposition. (...) Aujourd'hui nous sommes régulièrement brocardés, insultés dans l'hémicycle, dans des émissions quand nous avons le malheur de porter la contradiction."
"Pourtant cette contradiction, estime le président de l'UMP, elle est profondément démocratique et elle est surtout l'émanation de l'indignation de nos concitoyens."
Jean-François Copé s'en est également pris au plus populaire des ministres du gouvernement socialiste. "Manuel Valls accuse depuis le début de l'année un effondrement de sa popularité, il y a une réalité derrière ça. C'est d'abord parce que c'est un échec terrible de sa politique en matière de lutte contre l'insécurité et de lutte contre l'immigration clandestine."
