"La loi Attal ne va pas assez loin" : sur RTL, Valérie Pécresse dévoile ses propositions chocs face à la violence

Sékou, 17 ans, est mort ce lundi 24 mars après avoir reçu un coup de couteau au thorax devant le lycée Louis-Armand de Yerres (Essonne) lors d'une rixe qui opposait des bandes de plusieurs quartiers. C'est la neuvième victime de ce type dans le département en quatre ans. Invitée de RTL Matin ce mercredi 26 mars, Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, appelle à "une vraie prise de conscience (...) face à une violence des jeunes qui est hors contrôle", alerte-t-elle.

Pour endiguer ces violences, Valérie Pécresse fait des propositions. "Il faut arrêter de détruire toutes les figures d'autorité et il faut arrêter l'impunité", indique-t-elle. Et d'affirmer que la proposition de loi de Gabriel Attal "visant à restaurer l'autorité de la justice à l'égard des mineurs délinquants et de leurs parents", actuellement examinée par le Sénat, "ne va pas assez loin". "Elle part de bonnes intentions" mais "il faut la durcir", estime la présidente de la région Île-de-France. 

Elle appelle à la mise en place d'une comparution immédiate spécifique aux mineurs et plus globalement à des "sanctions immédiates" et "dissuasives". " Aujourd'hui, le sujet, c'est qu'il faut oser. Il faut oser des sanctions vraiment dissuasives. Il faut oser des courtes peines de prison pour les délinquants les plus violents, y compris mineurs. Il faut des peines de privation de liberté, dans des centres spécifiques pour mineurs", détaille Valérie Pécresse. Elle demande également à lever l'anonymat sur les réseaux sociaux qui sont "un amplificateur de la violence des jeunes".