La colère des blouses blanches, le prix de l'énergie, la colère contre la réforme des retraites... Autant de sujets sur lesquels l'opposition entend peser, notamment la Nupes, qui tiendra un grand meeting commun le 16 janvier à Paris. Mais l'unité affichée des alliés de gauche a du mal à cacher les divisions au sein du navire amiral, La France insoumise.
Depuis la prise de distance de Jean-Luc Mélenchon, les voix dissonantes se font de plus en plus entendre. On a déjà parlé des frondeurs Insoumis qui contestent la nouvelle direction du parti, une contestation au grand jour puisqu'ils annoncent désormais un meeting de leur côté. Ce meeting, ce sera le 16 février à Bobigny. Officiellement, le thème sera contre la réforme des retraites, mais quand on voit la composition des invités, ça fait un peu contre-soirée.
Il y aura Clémentine Autain, François Ruffin, Alexis Corbière, Éric Coquerel ou encore Raquel Garrido, des figures bien connues de La France insoumise, le premier cercle à l'époque de Jean-Luc Mélenchon, mais qui ont été écartés ces derniers jours, des nouvelles instances du parti. C'est le député de Marseille, Manuel Bompard, fidèle parmi les fidèles, qui a été désigné jeudi 6 janvier, après un processus un peu flou.
"Ce n'est pas compréhensible ni efficace de se passer de nos talents", explique dans Le Parisien ce vendredi matin Raquel Garrido, à l'origine du meeting. François Ruffin lui, avait parlé d'un rétrécissement. Pendant ce temps là, Jean-Luc Mélenchon est en Guyane, bien content de ne pas avoir à commenter ces divisions internes.
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