Lundi 26 décembre 2022, dans les colonnes du Monde, un millier de militants de la France insoumise ont signé une tribune pour réclamer l'exclusion définitive d'Adrien Quatennens. Le député du Nord est suspendu de ces fonctions pour violences conjugales.
Cette affaire embarrasse les cadres du parti dirigé par Jean-Luc Mélenchon. Depuis plusieurs jours, ils ne se bousculent pas pour s'exprimer sur cette affaire et répondre aux questions de leurs militants qui regrettent un manque de débats en interne. "La décision elle a été prise uniquement par le groupe parlementaire. Les militants n'ont pas eu leur mot à dire et c'est ça qui provoquent ce phénomène de rejet. Le minimum aurait été de faire valider la décision du groupe par les militants", raconte Lucas, militant insoumis à Rennes.
Une décision "opaque" dénonce ce jeune insoumis. D'autres militants n'hésitent pas à parler de déception, voire de trahison : "J'ai adhéré au parti parce que j'adhérais aux valeurs de la France insoumise. Mais j'ai eu l'impression qu'au premier coup de vent, on a vu que la démocratie était capable de disparaître en un coup de vent".
Le député Antoine Léaument, proche - tout comme Adrien Quatennens - de Jean-Luc Mélenchon plaidait lundi dans les colonnes du Parisien pour un droit à "la deuxième chance" et à ne pas "mettre au ban de la société" Adrien Quatennens.
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