Créer plus de diversité sociale et territoriale. La ministre de la Transformation et de la Fonction Publique, Amélie de Montchalin, a annoncé mercredi 7 octobre que le gouvernement allait réserver des places aux plus modestes dans la haute fonction publique.
Il s'agit de ce qu'on appelle la discrimination positive. En 2020, seuls 1% d’enfants d’ouvriers étudie à l’École Nationale d'Administration (ENA). En France, il existe déjà plusieurs formes de discrimination positive. Notamment la loi sur la parité homme-femme en politique, la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) sur les quotas de logements sociaux dans les villes, les quotas de travailleurs handicapés dans les entreprises. À Sciences Po aussi, où depuis 20 ans, un concours spécial d’entrée a été créé pour les lycéens issus d’une zone d’éducation prioritaire.
Mais dans l’enseignement, le risque de la discrimination positive est de créer des injustices. Aux États-Unis par exemple, une enquête démontre que les étudiants blancs et asiatiques ont entre quatre et dix fois moins de chance que les Afroaméricains d’être admis à l’université de Yale, avec un dossier comparable. D’ailleurs, en ce moment, il y a plusieurs procès qui ont été intentés par des étudiants asiatiques contre l’université de Yale, d’Havard, de Princeton ou de Stanford.
La discrimination positive répare peut-être les injustices du passé, mais elle risque de créer les injustices du présent.
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