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Une manifestation organisée par le syndicat étudiant Unef, le 6 février 2010, à Paris
Crédit : FRANCOIS GUILLOT / AFP
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L'Unef, l'un des syndicats étudiants emblématiques des années 1980 qui a notamment vu les débuts de Manuel Valls ou Benoît Hamon, est clairement dans une dérive. C’est devenu un groupuscule communautariste anti-blancs.
Petit florilège de leurs derniers faits d’armes. Au moment de l’incendie de Notre-Dame, la vice-présidente de l'Unef à Lille, Hafsa Askar, a par exemple écrit sur Twitter : "Je m’en fiche de Notre-Dame car je m’en fiche de l’Histoire de France (...) Jusqu’à quand les gens ils vont pleurer pour des bouts de bois. Vous aimez trop l’identité française, c’est votre délire de petits blancs". Des messages supprimés depuis.
La présidente de l’Unef, en Haute-Vienne, a quant à elle raillé "des bouts de bois qui crament", qui explique ne pas "respecter les symboles et les valeurs de la France" et qui termine son propos par "franchement les blancs font pitié". Encore une fois des propos supprimés depuis.
Ah on ne fait pas dans la dentelle chez les jeunes pousses de l’ultra-gauche. Je vous fais grâce, bien sûr, de la syntaxe, de l’orthographe et de la médiocrité de ces jeunes gens. Quand je pense qu’un étudiant en Histoire, membre de l’Unef a écrit : "Ça y est drame national, une charpente de cathédrale a brûlé". Un étudiant en Histoire ! Là, je crois qu’on touche le fond.
Mais je pourrai citer d’autres dérives. Le mois dernier, des étudiants de l’Unef ont bloqué une pièce de théâtre, en l’occurrence Les Suppliantes du tragédien grec Eschyle, au motif que certains des personnages portaient des masques noirs, comme c’était la tradition à l’époque. Eh bien le metteur en scène a été accusé de caricaturer "les personnes racisées".
Et je vous passe les stages d’été "décoloniaux" interdits aux blancs, ou encore les réunions du bureau national en "non-mixité raciale". Autrement dit où l’on ne se mélange pas entre blancs et noirs.
Cette situation, c'est l'un des dommages collatéraux de l’effondrement du Parti socialiste. Le PS a tout perdu. Rappelez-vous que lorsque François Hollande arrive au pouvoir, il a tous les leviers : Élysée, Matignon, Assemblée, Sénat, régions, départements, etc... Il s’en va, et il ne reste plus rien.
Benoit Hamon qui gagne la primaire (sans doute grâce à ses anciens petits camarades de l’Unef) fait 6% à la présidentielle). L’Unef, qui était la cour de récré du PS, a sombré.
L'Unef, c'était pourtant le syndicat qui a fabriqué les cadres du Parti socialiste. C’est là où les Manuel Valls, Jean-Christophe Cambadelis, Alain Bauer , Julien Dray, Daniel Cohn-Bendit, Serge July, Arnaud Montebourg, Bruno Julliard, ont appris à militer.
Sauf que, une fois au pouvoir, le relais ne s'est pas fait avec les nouvelles générations et il y a eu un vide immense. Et comme vous le savez, la nature a horreur du vide.
L’Unef a connu un problème de débouchés, de recrutement et a été obligé de recruter hors de ses bases traditionnelles. Et c’est comme ça qu’un syndicat laïc, républicain, féministe, a versé dans un combat idéologique racialiste, antisémite et indigéniste. C'est comme ça que l'Unef est devenue presqu'une secte. Que ses illustres membres seraient bien inspirés de dénoncer.
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