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"L'État de droit n'est pas sacré" : Bruno Retailleau irrite ses alliés et met un peu plus Michel Barnier sous pression

À la veille du discours de politique générale de Michel Barnier, Bruno Retailleau s'est de nouveau illustré en critiquant l'État de droit. De quoi mettre son Premier ministre dans une position encore plus délicate.

Bruno Retailleau à la sorite du Conseil des ministres le 23 septembre.
Crédit : Bertrand GUAY / AFP
POLITIQUE - "L'État de droit n'est pas sacré" : Bruno Retailleau irrite ses alliés et met un peu plus Michel Barnier sous pression
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Arthur Bellier - édité par Nathan Joubioux
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"L'État de droit n'est pas sacré (...) Et l'immigration n'est pas une chance." Les nouvelles déclarations de Bruno Retailleau ont déjà fait couler de l'encre. Mais le nouveau ministre de l'Intérieur persiste et signe, quitte à irriter un peu plus ses alliés. Au point qu'une de ses collègues macronistes s'interroge : Bruno Retailleau veut-il vraiment la pérennité du gouvernement ?

Une semaine après sa nomination, ses saillies sur l'immigration se font déjà nombreuses et crispent, un peu plus chaque jour, ses partenaires du groupe central. C'est le cas de Marc Fesneau, chef des députés MoDem. "Par ses déclarations, Bruno Retailleau vient sur les thèses qui ont été prononcées par Marine Le Pen. Nous ne sommes pas là pour asseoir et conforter les thèses populistes", a-t-il lancé. 

Il a accusé le ministre de l'Intérieur de dépasser les bornes, "en tout cas, il les teste". "Je n'entends pas me livrer à une surenchère populiste à laquelle on a affaire face depuis quelques jours", a conclu l'ancien ministre de l'Agriculture, pour qui la situation est claire : hors de question pour son groupe de soutenir une politique sur l'immigration version Retailleau. Et demande au Premier ministre de clarifier la ligne.

Michel Barnier, l'équilibriste

Michel Barnier, justement, se serait bien passé de cette pression supplémentaire à quelques heures seulement de son discours de politique générale. Car ce mardi 1er octobre, 577 députés l'attendent au tournant. Ceux de gauche lui ont déjà promis une motion de censure. Mais les autres seront très attentifs au contenu de son discours, que Michel Barnier peaufinait, ce lundi, à l'abri des curieux. Matignon assume l'embargo total. 

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Mais le Premier ministre le sait, il marche sur un fil. Et pour éviter une censure, il doit donner des gages au Rassemblement national, afin que leur 193 voix ne votent pas avec la gauche. Cependant, il doit aussi éviter de braquer son propre socle. "S'il va vers le RN, il ira tout seul", a déjà menacé une députée macroniste.

Et comme attendu, Michel Barnier ne sollicitera pas de vote de confiance des députés à l'issue de sa déclaration de politique générale. Lors de cet exercice, selon la Constitution, le Premier ministre n'est pas tenu de le faire. Élisabeth Borne et Gabriel Attal avaient, eux aussi, décidé de se passer de cet exercice.

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