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Portrait du Jean Moulin, héros de la Résistance, en 1939
Crédit : UNIVERSAL PHOTO/SIPA
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Sujet du jour. Jean Moulin est révoqué par le gouvernement Pétain en novembre 1940. L'art accompagne notre héros français jusqu'à sa dernière demeure : au Panthéon.
Après avoir passé plus de 40 ans dans l'administration préfectorale, il est temps pour lui de prendre sa retraite. Il ne lui reste que l'art. C'est alors qu'il décide d'acheter une bâtisse dans les Alpilles, avec le projet d'en faire un atelier d'artiste. L'année suivante, il passe la majeure partie de son temps dans des organisations qui luttent en faveur de la libération de la France et que l'on appellera plus tard "la résistance".
En tant que dessinateur et artiste, Jean Moulin s'intéresse à la peinture de toutes les époques. Il possède une collection d'une cinquantaine d'œuvres toutes plus diverses les unes que les autres. "Des toiles, des dessins, beaucoup de paysages, un peu de nature morte, il a des goûts en somme très classique… Il avait un certain attrait pour l'impressionnisme, pas très populaire à l'époque", raconte Bénédicte Vergez-Chaignon, historienne, spécialiste de la Seconde guerre mondiale, de l’Occupation et de ses figures.
En 1941, il fait le choix de rejoindre de Gaulle pour l'informer de ce qui se passe en zone sud. Il lui remet un rapport d'état avec le nom des premières organisations qui se sont mises en place et les contacts qu'il a noués. Le Général décide d'en faire son délégué principal et lui confie la mission d'unir les différents mouvements. Jean Moulin s'y attèle pendant toute l'année 1942.
Pour justifier ses déplacements incessants en Zone Libre, en zone de démarcation, et jusqu'à Paris, il adopte la profession de marchand d'art. Il ouvre une galerie à Nice en 1943 qu'il appelle "Romanin", comme le pseudo qu’il utilisait avant-guerre.
L’art qui reste donc omniprésent jusque dans cette vie de clandestinité. Il y initie même son secrétaire, Daniel Cordier, qui l’avait raconté sur le plateau d’On n’est pas couché en mai 2013.
Le 21 juin 1943, Jean Moulin est arrêté à Caluire-et-Cuire, dans la banlieue de Lyon. Il est torturé et identifié en tant que "Max" à la tête de la résistance. Il est emprisonné à la prison de Montluc. Il est décédé le 8 juillet 1943 à Metz dans un train alors qu’il était en cours de transfert vers l’Allemagne. Sa famille ne sera pas informée immédiatement, et espèrera son retour même après la guerre.
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