"Je n'y vais pas" : Lucie Castets renonce à se présenter à Grenoble pour devenir députée NFP

"Les conditions n'ont pas été réunies". Lucie Castets ne sera pas candidate du Nouveau Front populaire aux élections législatives partielles de Grenoble, a déclaré l'intéressée à l'Agence France-Presse ce vendredi 18 octobre. "Je n'y vais pas. Je considère que les conditions de ma candidature n'ont pas été réunies pour cette partielle", a fait savoir l'ex-candidate de la gauche à Matignon.

"Ce qui m'a été proposé ne me permettait pas, selon moi, de continuer à agir comme trait d'union de la gauche", a expliqué la haute fonctionnaire de 37 ans, qui ne souhaitait pas siéger au sein du groupe LFI à l'Assemblée nationale. Lucie Castets était envisagée comme remplaçante d'Hugo Prévost, insoumis démissionnaire visé par des accusations de violences sexuelles. Le parti de Jean-Luc Mélenchon faisait au contraire de sa rattachement au groupe La France insoumise à l'Assemblée une condition non négociable pour lui accorder l'investiture.

Le leader de LFI s'en est expliqué dans une réunion publique "Macron Destitution" à Cahors ce vendredi 18 octobre : "Elle a été choisie parce qu'elle faisait consensus entre nous, on comprend qu'elle veut rester dans ce rôle", a déclaré Jean-Luc Mélenchon, qui souhaitait néanmoins voir Lucie Castets "apparentée au groupe (LFI)" car "cela compte pour nous en termes de nombre, de subventions", a-t-il admis. Et d'ajouter : "Elle fera comme elle l'entend [...] on la soutiendra", en citant l'exemple du député Aymeric Caron, élu parisien apparenté au groupe LFI. Des propos relayés par le parti sur X ce vendredi soir.

Lucie Castets a par ailleurs souligné qu'elle soutiendrait tout candidat de gauche qui se présenterait en Isère : "Il faut tout faire pour que la gauche gagne de nouveau cette circonscription", a-t-elle ajouté dans son annonce. 

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