Une sécurité renforcée. Les actions militantes d'associations écologistes se multiplient depuis plusieurs semaines dans les musées. Des tableaux, protégés par des vitres, sont visés par des jets de soupe afin de sensibiliser à l'avenir de la planète.
Invitée de RTL ce mercredi 2 novembre, la ministre de la Culture Rima Abdul Malak estime que l'"on n'est pas à l’abri d’une radicalisation" et craint que ces actions ne concernent des œuvres qui ne sont pas protégées. "Le cœur de cette démarche est une radicalité assumée et revendiquée. Quelle est la prochaine étape de la radicalité ? Il y a un moment où cela va venir à l'esprit de quelqu'un de viser une œuvre qui n'est pas protégée pour choquer encore plus", a expliqué la ministre de la Culture.
Peut-on parler "d'écoterrorisme", comme l'a fait Gérald Darmanin pour qualifier les manifestants de Sainte-Soline ? Rima Abdul Malak préfère le mot "d'écovandalisme". "Le gouvernement est engagé depuis des années dans une transition écologique de plus en plus accélérée", a-t-elle défendu.
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