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INVITÉE RTL - Retraites : "Il n'y a rien de choquant dans la promulgation de cette loi", assure Thévenot

Interrogée sur RTL sur la rapidité du président à promulguer la loi repoussant l'âge de la retraite à 64 ans, la porte-parole du parti Renaissance se défend.

Prisca Thévenot, députée des Hauts-de-Seine et porte-parole de Renaissance.
Prisca Thévenot, députée des Hauts-de-Seine et porte-parole de Renaissance.
Crédit : RTL
RETRAITES - Prisca Thévenot et Dominique Corona sont les invités de Stéphane Carpentier
00:10:19
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Stéphane Carpentier - édité par Jeanne Le Borgne
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Emmanuel Macron a promulgué la loi réformant les retraites quelques heures seulement après sa validation par le Conseil constitutionnel. Une rapidité qui a surpris certains députés de l'opposition, mais dont Prisca Thévenot, député des Hauts-de-Seine et porte-parole du parti Renaissance, se défend. "Les lois ont toujours été promulguées dans les 24 à 48 heures qui suivent leur validation et je trouve qu'il n'y a rien de choquant dans la promulgation de cette loi", assure-t-elle ce samedi sur RTL. 

Surtout, la porte-parole du parti présidentielle se réjouit de la décision du Conseil constitutionnel. "Tout le monde disait que la loi serait retoquée, mais force est de constater que le Conseil constitutionnel, qui est une instance indépendante, s'est prononcé sur la validation de cette loi", se félicite-t-elle, appelant à désormais à "poursuivre le dialogue" avec les syndicats. 

Car pour Prisca Thévenot, le dialogue "a existé depuis le début de ce projet et doit continuer à exister". Aussi, elle refuse l'expression de "hold-up démocratique". "Il faut faire attention à l'emploi des mots, car si aujourd'hui, nous pouvons avoir ce débat sur un média libre et indépendant, qu'il peut y avoir des manifestations en France et que nous pouvons même critiquer notre démocratie, c'est bien que l'on a une démocratie qui fonctionne. Or à trop la pointer du doigt, on finit par l'abîmer et nuire à nos propres libertés", prévient-elle. 

Confrontée à Dominique Corona, secrétaire général adjoint de l'UNSA, Prisca Thévenot a toutefois consentit que la réforme aurait pu être faite différemment. "Il y a peut-être d'autres moyens de financement, mais dans ce cas, il faut accepter de sortir, de fait, du système de retraites par répartition", a-t-elle assuré, expliquant que ce n'était pas le choix qui avait été fait. 

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