INVITÉE RTL - Nouveau premier ministre : Ségolène Royal révèle les noms de certains ministres si elle est nommée à Matignon

Ségolène Royal, Première ministre ? L'ancienne candidate à la présidentielle en 2007 a réaffirmé qu'elle était "disponible" si on l'appelait pour le poste, dimanche 1er septembre, alors qu'elle était invitée du Grand Jury RTL/Le Figaro. Et celle qui a également été ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires semble déjà avoir réfléchi à son gouvernement.

Selon elle, ce gouvernement devra être "d'union républicaine", et les ministères devront fonctionner "par binômes". Ainsi, à la Finance, Ségolène Royal imagine "Xavier Bertrand à l'Économie avec un socialiste comme Boris Vallaud ou Philippe Brun au Budget", ainsi que Luc Carvounas, ancien député PS.

Côté Justice, Ségolène Royal voudrait garder Éric Dupond-Moretti, qui "s'est énormément impliqué, c'est un élément de stabilité". Dans son projet, Laurent Nuñez ferait son retour à l'Intérieur, lui qui "a été formidable" lors de son passage à Beauvau. Pour les Affaires étrangères, aux Affaires européennes et à la Défense, la socialiste ne veut pas donner de nom, considérant que c'était du "domaine réservé du président".

Bernard Cazeneuve "trop rigide"

Plusieurs femmes, enfin, seraient favorites dans son esprit pour le portefeuille de la Jeunesse : Carole Delga, Johanna Roland ou Hélène Geoffroy. Avec ce gouvernement, elle promet qu'elle serait "la Première ministre anti-désordre, anti-chienlit, anti-chaos. La Première ministre de la tranquillité".

Et d'insister : "Je pense qu’il faut choisir quelqu’un qui soit capable de parler à tout le monde", profil qu'elle estime avoir, elle qui rappelle avoir "rassemblé 17 millions d’électeurs" et posséder "une expérience de toutes les institutions".

Ségolène Royal n'a pas manqué également d'égratigner le favori au poste, Bernard Cazeneuve, qu'elle juge "trop rigide" et estimant que c'était un "mauvais choix", notamment du fait que les forces de gauche du Nouveau front populaire ne veulent pas de l'ancien Premier ministre. En oubliant que son propre Premier secrétaire, Olivier Faure, avait glissé qu'il ne voulait pas "être désobligeant" quand il avait été interrogé sur l'hypothèse Royal à Matignon.