Alors que c'était l'une des stratégies potentielles du Rassemblement national pour les législatives, un rassemblement avec le parti Reconquête d'Éric Zemmour semble de plus en plus compromis. Certains cadres du RN n'auraient pas apprécié certaines phrases de l'ancien polémiste, critiquant la défaite de Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle. "On en est à trouver des prétextes pour ne pas mettre cette union en oeuvre", a réagi Marion Maréchal.
"Si Éric Zemmour ne tendait pas la main et n'était pas à l'initiative de cet appel, personne ne le ferait", affirme la vice-présidente exécutive de Reconquête, invitée de RTL ce mardi 26 avril matin. Elle a précisé que si ce rassemblement devait se faire pour les législatives, ce serait naturellement derrière Marine Le Pen. "Évidemment que dans une union de différents mouvements politiques, les modalités de cette union se font en fonction du poids électoral de chacun et que naturellement le chef de file est celui qui a obtenu le plus de voix à l'élection, en l'occurrence Marine Le Pen".
"Le chef de file mécaniquement est celui qui a le plus de voix, personne n'a contesté cela, personne n'a dit le contraire", insiste-t-elle. "L'enjeu c'est de faire en sorte qu'Emmanuel Macron n'ait pas les pleins pouvoirs pour les 5 ans qui viennent puisque nous n'avons pas réussi à empêcher qu'il récupère le pouvoir", ajoute Marion Maréchal.
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