Une indemnité carburant d'un montant de 100 euros pour l'ensemble de l'année 2023 sera disponible à partir de début janvier pour les 10 millions de "travailleurs" les plus modestes, a annoncé mercredi 7 décembre la Première ministre Elisabeth Borne sur RTL.
Une nouvelle mesure qui n'est pas du goût de Marine Le Pen. "Depuis le début de la crise, le gouvernement fait absolument n’importe quoi", s'indigne la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, qui dénonce une "politique du sparadrap". "La politique du chèque, on voit bien qu'elle a une limite, en réalité on prend dans la poche des Français pour financer tout ça", insiste la députée. "On va à un moment donné augmenter les impôts des Français ou alourdir considérablement la dette de nos enfants et de nos petits-enfants".
Au lieu d'une indemnité carburant, Marine Le Pen, qui considère l'énergie comme "un bien de première nécessité", propose "une baisse de la TVA de 20% à 5,5%", une mesure qui ne couterait que "12 milliards d'euros" à l'Etat, selon elle, contre "cent milliards" pour l'ensemble des mesures du bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement depuis le début la crise, assure encore la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale.