Dans la nuit du mercredi 3 août, le Sénat a voté le second volet des mesures pour le pouvoir d'achat ce qui n'a pas convaincu la gauche qui dénonce de nombreux reculs sociaux. Parmi les mesures adoptées figure celle du rachat des RTT qui permettra à un salarié d'augmenter sa rémunération en renonçant à ses repos.
Mais le gouvernement souhaite que cette mesure s'arrête le 31 décembre 2023. Ce n'est pas le cas de Bruno Retailleau, le patron des sénateurs LR et sénateur de la Vendée, qui veut que cette mesure soit pérenne. Le chef de file des sénateurs explique sa position en comparant le niveau de vie d'un Français et d'un Allemand.
"20 ans après, la différence de niveau de vie, c'est 5.000 euros de moins pour un Français par rapport à un Allemand (...) parce qu'en France, on fait les 35h et les Allemands font l'inverse", rétorque Bruno Retailleau. "On a effacé une partie des effets, des conséquences absolument néfastes des 35h", poursuit-il après le vote du rachat des RTT dans la nuit par le Sénat.
"On ne peut pas être le pays qui travaille le moins en Europe et qui dépense le plus. On a besoin d'un modèle social généreux et on ne peut le faire qu'en injectant du travail", assure le patron des sénateurs LR. Il rapporte ainsi que passer de 35h à 39h représente l'équivalent de 1.500 euros par mois.
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