Une enquête pour assassinat a été ouverte après la mort d'une enseignante poignardée ce mercredi 22 février par l'un de ses élèves à Saint-Jean-de-Luz. Le sénateur des Pyrénées-Atlantiques Max Brisson s'est rendu dans l'établissement où les faits se sont déroulés. "L'émotion est très grande, j'ai vu des professeurs pleurer dans la salle des professeurs avec le ministre de l'Éducation nationale", nous dit-il sur RTL. "C'est une grande partie de Saint-Jean-de-Luz, du Pays basque qui, ce soir, pleure un professeur respecté", ajoute-t-il.
Vice-président de la Commission de la culture et de l'éducation au Sénat, Max Brisson explique que "ce drame absolu ne s'apparente pas au climat de violence qui peut par ailleurs exister dans d'autres établissements. Ce n'est pas le cas au lycée d'accueil de Saint-Jean-de-Luz".
Quelques heures seulement après ce drame, le sénateur explique que "la professeure qui a été assassinée était là depuis 1997. Les professeurs qui sont aussi dans l'établissement, sont bien dans ce lycée. Cela étant dit, bien entendu qu'il faut interroger la question de la sécurité des établissements, de l'entrée dans les établissements, de la protection des élèves...".
"Je ne voudrais pas que ce drame absolu soit instrumentalisé. (...) Ce n'était pas un élève perturbateur, ce n'était pas un élève agité. Moi, je ne voudrais pas qu'on fasse des connexions abusives entre le problème du climat scolaire et ce drame qui s'est déroulé dans un lycée tranquille à Saint-Jean-de-Luz", ajoute Max Brisson.
"Je pense que ce professeur d'espagnol était aimé de ses élèves, n'avait pas de difficultés particulières, n'était pas un professeur chahuté. C'était un professeur parfaitement impliqué dans ses pratiques et dans son métier, dont les rapports d'inspection étaient remarquables", dit-il.