Les députés communistes présents à l'Assemblée nationale pourraient-ils voter la loi sur le pouvoir d'achat que le gouvernement présentera le 11 juillet prochain ? "Mais ça dépend de ce qu'il y a dedans, a lancé leur patron Fabien Roussel, mardi 21 juin sur RTL. Si le gouvernement continue dans sa politique des petits chèques... Les petits chèques, un petit chèque par ci, un petit chèque par là... Ça, c'est des petites augmentation du pouvoir d'achat, c'est la petite France".
"Avec ça, on va aller droit dans le mur, poursuit le candidat à l'élection présidentielle (...) Les employeurs vont vraiment avoir du mal à trouver des salariés si on n'augmente pas fortement les salaires (...) Nous, nous allons mettre tout notre poids pour faire en sorte que les mesures qui seront présentées au mois de juillet permettent d'augmenter fortement le pouvoir d'achat des Français. On doit agir dans les deux sens : augmenter les salaires et les retraites d'une part, et d'autre part bloquer voir baisser le prix de certaines factures dont le prix de l'énergie", développe Fabien Roussel.
"C'est ce que je dirai au président de la République ce mardi soir : je lui dirai qu'il n'a pas à avoir peur du blocage des institutions parce qu'il n'aurait pas de majorité. Parce que si demain il y a sur la table du Parlement la possibilité d'augmenter le Smic tout de suite, de 10 à 15 %, ce que je propose, et bien il y aura la majorité des députés de gauche qui voteront cette mesure. En tout cas, les communistes la soutiendront", assure le patron du PCF.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte