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INVITÉ RTL - Nouveau gouvernement : "Si Bayrou nous propose le même budget que Barnier, nous censurons", menace Roussel
Invité de la matinale de RTL, le secrétaire national du Parti communiste français (PCF) demande au Premier ministre fraîchement nommé "un changement de cap".
GOUVERNEMENT - Fabien Roussel est l'invité de Thomas Sotto
Crédit : RTL
Critiqué de toutes parts pour avoir choisi d'aller à Pau en pleine crise à Mayotte, François Bayrou a promis mardi 17 décembre aux députés de ne laisser aucun défi "sans réponse", mais sans s'avancer sur ses solutions en attendant de former un gouvernement "dans quelques jours".
Le Premier ministre s'est engagé à ne pas laisser "la situation budgétaire sans réponse", alors que l'adoption d'une loi de finances pour 2025 est en jachère depuis la censure de son prédécesseur Michel Barnier. "Pour nous, Monsieur Bayrou souffre toujours d'illégitimité", a estimé Fabien Roussel sur RTL. "Il représente le camp du président de la République, il est à ses côtés depuis le début", a-t-il poursuivi.
Pour le secrétaire national du Parti communiste français (PCF), il faut "un changement de cap" qui "aurait pu être exprimé par un Premier ministre de gauche". Assurant être "dans l'opposition", parce que le nouveau locataire de Matignon "représente le camp de Monsieur Macron" et que "la politique qu'il mène est dure pour les Français."
"Nécessaire d'avoir un plan d'investissement public"
Si François Bayrou "vient pour nous proposer le même budget que celui de Monsieur Barnier, alors nous censurons ce budget-là", a assuré Fabien Roussel. Demandant "des mesures de justice fiscale, sociale" sans atteinte "au pouvoir d'achat des Français". Ainsi que des "mesures fortes pour nos services publics, la santé et l'école en priorité".
"Il est nécessaire d'avoir un plan d'investissement public" avec "100 à 200 milliards d'euros d'investissement public aux services des entreprises, autant les PME que les grands groupes, avec des critères précis, qui permettraient d'accorder des prêts à taux zéro ou négatif pour relocaliser notre industrie, baisser le coût de l'énergie" tout en ayant "un choc d'investissement".
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