INVITÉ RTL - Matignon : "Ce n'est pas le nom qui compte", Fabien Roussel écarte une censure systématique

Le Secrétaire national du Parti communiste exclut toute censure "immédiate" mais présente quelques mesures non négociables pour le prochain gouvernement.

Fabien Roussel invité de RTL le 4 septembre 2024

Crédit : RTL

P0LITIQUE - Fabien Roussel est l'invité de Thomas Sotto

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P0LITIQUE - Fabien Roussel est l'invité de Thomas Sotto

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Xavier Bertrand, Bernard Cazeneuve ou un profil technique, la nomination d'un nouveau Premier ministre se fait toujours attendre ce 4 septembre. "C'est le chaos en France", résume Fabien Roussel au micro de Thomas Sotto dans RTL Matin. "Les Français attendent depuis deux mois, même le monde économique s'inquiète de ne pas savoir de ce qui va se passer à la rentrée", assure le secrétaire national du parti communiste.

Fabien Roussel confirme avoir été appelé par Emmanuel Macron mardi, comme beaucoup d'autres responsables politiques. Là où Jean-Luc Mélenchon martelait "le programme, tout le programme, rien que le programme", Fabien Roussel affirme que le NFP tient une ligne plus souple auprès du chef de l'État.

"Nous avons dit que nous sommes pour des compromis, pour dialoguer, nous avons écrit à tous les groupes républicains", assure-t-il, précisant tout de même quelques mesures sur lesquelles la gauche ne transigera pas. "Sur la réforme des retraites, nous disons qu'il faut l'abrogation ou la suspension jusqu'en 2027", précise Fabien Roussel qui ajoute un autre point central : "la hausse des salaires".

Ce n'est pas le nom qui compte, c'est le fond, la politique qui sera mise en œuvre

Fabien Roussel sur RTL

Du côté de Matignon, le nom de Xavier Bertrand circule désormais avec insistance. Alors que le RN a rapidement annoncé qu'il porterait une motion de censure s'il venait à être nommé, le NFP veut, selon Fabien Roussel, "connaître la politique appliquée" plutôt qu'une censure immédiate. "Ce n'est pas le nom qui compte, c'est le fond, la politique qui sera mise en œuvre".

"Quel que soit le Premier ministre que le président nomme, ce que nous voulons c'est le changement, une rupture avec la politique de Macron", poursuit-il. Pas question, non plus de s'écarter de l'alliance formée par les partis de gauche : "L'ensemble des députés de gauche sont soudés, nous voulons faire bloc, peser pour obtenir des améliorations".

Et de conclure : "Ce n'est pas tout le programme du NFP, rien que le programme, nous voulons construire des compromis, des majorités parlementaires et des changements pour les Français."

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