INVITÉ RTL - Hommage aux victimes françaises du 7 octobre : Bardella "très mal à l'aise" de se retrouver aux côtés de LFI
Le président du RN s'est dit "très mal à l'aise à l'idée de se retrouver à côté de gens de la France insoumise, qui considèrent que les atrocités commises par le Hamas en Israël ne relèvent pas du terrorisme mais de la résistance", faisant référence aux propos de la députée Danièle Obono.
Une cérémonie d'hommage aux Français victimes de l'attaque terroriste du Hamas du 7 octobre 2023 en Israël se tiendra ce mercredi 7 février aux Invalides, quatre mois après. L'ensemble des groupes parlementaires ont été invités à y participer, ce que déplore le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, au micro de RTL.
"Je suis très mal à l'aise à l'idée de me retrouver demain (mercredi 7 février, ndlr) à cet hommage à côté de gens de la France insoumise qui considèrent que les atrocités qui ont été commises par le Hamas en Israël ne relèvent pas du terrorisme mais de la résistance", a fustigé Jordan Bardella, faisant référence aux propos de la députée LFI Danièle Obono.
"Ce qu'il s'est passé le 7 octobre a été un moment de vérité pour la démocratie française", a estimé la tête de liste du RN aux prochaines élections européennes. "On s'est aperçu et les Français se sont aperçus que la condamnation du terrorisme islamiste ne faisait plus l'unanimité dans notre société et qu'il y avait des mouvements politiques représentés à l'Assemblée nationale qui considèrent que ces pogroms commis contre des civils, contre des enfants juifs, contre des femmes, contre des vieillards, contre des gens qui ne relevaient pas d'une armée régulière, relèvent d'actes de résistance et non de barbarie", a déclaré Jordan Bardella.
Jordan Bardella ne veut pas "faire du tri dans les victimes"
Alors qu'Emmanuel Macron projette d'effectuer un hommage aux victimes françaises de Gaza, Jordan Bardella a dit y être "favorable" sans pour autant vouloir "faire du tri dans les victimes". "Cette guerre est un drame mais n'oublions pas qu'il y a une armée régulière d'une démocratie, Israël, qui fait face à un groupe qui est reconnu comme terroriste par l'Union européenne, le Hamas, et qui bénéficie de la mansuétude, je le déplore, d'une partie de la classe politique française, notamment à gauche, qui a sombré dans l'indignité", a dénoncé le président du Rassemblement National.
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