Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, s'est exprimé sur la réforme des retraites, actuellement débattu par la chambre haute et a appelé à "bloquer les bloqueurs qui veulent bloquer la France" lors des manifestations du 7 mars.
Stéphane Le Rudulier, sénateur LR des Bouches-du-Rhône, estime, lui, que pour "l’acceptabilité du conflit", il est important, de tenir un "dialogue social". "Dès lors qu’il y a un durcissement du conflit, il y a une prise en otage de certains Français qui veulent se rendre au travail de manière très libre", explique-t-il.
Si le sénateur est pour l'intervention des forces de l'ordre pour empêcher les blocages dans le cadre des raffineries, il tempère toutefois et demande d'attendre "le
8, le 9 mars pour voir si le conflit se durcit ou pas".
Pour Ian Brossat, porte-parole du PCF et maire adjoint de Paris en charge du Logement, si le conflit se durcit aujourd'hui, c'est "parce qu’on a un gouvernement qui n’entend rien, qui n’écoute rien et qui continue à se foutre de la gueule des Français", s'agace-t-il.
"Ce qui est intéressant, c'est de savoir si les Français soutiennent cette réforme ou pas. Ils ne la soutiennent pas et non seulement ils ne la soutiennent pas, mais ils soutiennent la grève reconductible, donc s’il y a aujourd’hui un bloqueur en chef, il est à l’Élysée, c’est Emmanuel Macron", poursuit Ian Brossat.
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