INVITÉ RTL - Gérard Larcher à Matignon ? Il "refuserait" le poste si Macron le lui proposait

Invité du "Grand Jury", le président du Sénat a souhaité faire taire les rumeurs entourant sa nomination possible au poste de Premier ministre. Gérard Larcher est catégorique : il "refuserait clairement" le poste.

Gérard Larcher, président du Sénat, dans "Le Grand Jury"

Crédit : Nicolas Kovarik /agence 1827/RTL

Le Grand Jury de Gérard Larcher

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Gérard Larcher à la place d'Élisabeth Borne à Matignon ? Le nom de l'actuel président du Sénat revient régulièrement dans les conversations, même si il a été l'un des grands opposants du premier quinquennat d'Emmanuel Macron. Le scénario agite la droite, dont il est l'un des piliers.
Invité du Grand Jury RTL- Le Figaro- LCI, ce dimanche 7 mai, Gérard Larcher a tenu à faire taire les rumeurs circulant autour de son nom cité comme Premier ministre potentiel en cas de remaniement. Le président du Sénat est catégorique : il "refuserait clairement" le poste de Premier ministre pour bâtir un nouveau gouvernement : "Si le président de la République me le proposait, je refuserai."

Le troisième personnage de l’État explique ensuite pourquoi il n'accepterait pas cette mission : "Être Premier ministre, cela procède d'un projet qu'on partage, d'un contrat qu'on a passé et donc que ça n'est possible qu'avant ou après une élection."

Larcher met fin aux spéculations

Quant à savoir si cette décision est définitive, il s'agit encore d'un non-sens pour Gérard Larcher : "Dire jamais n'a pas de sens par rapport à l'intérêt du pays, mais je refuserai clairement ce poste".

Le président du Sénat estime à sa place actuellement : "Je considère que ma responsabilité est de présider l'une des deux chambres du Parlement. Une chambre qui ne procède pas de l'élection présidentielle et qui représente les citoyens".

On a une ligne et c'est celle de l'intérêt du peuple

Gérard Larcher dans "Le Grand Jury"

"Au Sénat, on ne vote jamais oui par discipline et jamais non par dogmatisme", a-t-il martelé dans l'émission, rappelant le caractère indépendant de l'Assemblée. On a une ligne et c'est celle de l'intérêt du peuple."

Interrogé sur la nécessité d'un remaniement d'ici le 14 juillet, Gérard Larcher ne se prononce pas : "Cela voudrait dire l'évolution d'une politique de choix et il faudrait en débattre, d'une manière extrêmement large. Mais je rappelle que tout ça procède du président de la République".

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