INVITÉ RTL - Emmanuel Macron est "totalement à côté du peuple", estime Julien Odoul

Depuis le vote de la réforme des retraites, Emmanuel Macron est sur tous les fronts. Serait-ce le retour de l'hyperprésident ? Pas vraiment selon Julien Odoul, député Rassemblement national de l’Yonne, invité de RTL.

MACRON OMNIPRÉSENT - Maud Bregeon et Julien Odoul sont les invités de Yves Calvi

Crédit : RTL

MACRON OMNIPRÉSENT - Maud Bregeon et Julien Odoul sont les invités de Yves Calvi

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Emmanuel Macron multiplie les prises de parole et continue d'effectuer des déplacements partout en France depuis le passage de la réforme des retraites. Avec ces initiatives, le président souhaite se "réengager dans le débat public". Une stratégie qui ne convainc pas Julien Odoul, député de l’Yonne et porte-parole du Rassemblement national.

"On a un président qui ne maîtrise plus rien, on a en fait un commentateur. Hier, j'ai écouté un commentateur sportif qui est dans sa loge et qui a oublié qu'il était entraîneur de l'équipe", explique-t-il au micro de RTL.

Selon le député de l’Yonne, le président "constate, commente et réagit aux effets de sa politique qui sont délétères". "Il n'a pas compris le message envoyé par le peuple français sur la réforme des retraites. Il continue dans une logique totalement ubuesque, d'aveuglement. Il est totalement à côté du peuple, mais il l'est depuis 6 ans", poursuit-il.

Maud Bregeon, députée des Hauts-de-Seine et porte-parole du groupe Renaissance, estime, elle, que "tout n'est pas noir en France". "Quand on crée 1,7 million d'emplois en 6 ans, quand on crée 300 usines en 6 ans, quand on est pour la 4ᵉ année le pays le plus attractif d'Europe, ce sont des bonnes nouvelles dont vous devriez vous réjouir", lance-t-elle à Julien Odoul.

Concernant l'annonce faite ce lundi 15 mai par Emmanuel Macron de faire baisser les impôts de "2 milliards d'euros" pour les classes moyennes, pour Julien Odoul ce serait un "mensonge". "Il a prélevé depuis 2 ans plus de 46 milliards de TVA qui concerne d'abord les classes moyennes qui paient pour nos services publics délabrés et les mauvais choix qui ont été faits".

Des allégations que Maud Bregeon réfute. "On a 2 milliards d'euros prévus de baisses d'impôts pour les classes moyennes, mais ces baisses ne datent pas d'hier. Quand on a supprimé la taxe d'habitation, la redevance audiovisuelle et on a baissé au quinquennat précédent les impôts pour les classes moyennes de 4 milliards. Tout cela a bénéficié aux classes moyennes", répond-elle.

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