INVITÉ RTL - Cyclone Chido à Mayotte : "C'est un désastre absolu", témoigne Charles-Henri Mandallaz, président de l’UMIH

Routes impraticables, bidonvilles réduits à néant, réseaux électriques et téléphoniques à terre, après le passage du cyclone Chido à Mayotte, le paysage de l’archipel a totalement changé. "Il y a vraiment énormément de dégâts, c'est un désastre absolu et puis rien n'y a échappé, les bâtiments privés, publics. Tout le monde a été impacté. (...) Visuellement c'est une horreur", témoigne Charles-Henri Mandallaz, président de l'UMIH Mayotte, l’Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie.

Selon le préfet de Mayotte, le cyclone a fait "certainement plusieurs centaines de morts", "peut-être" même "quelques milliers". "Je pense que le préfet est malheureusement dans le vrai. On a beaucoup d'habitats précaires sur l'île de Mayotte. Tout s'est carrément envolé avec le cyclone. Donc il y a effectivement un bon nombre de gens qui ont été sans rien, totalement démunis et avec tout un tas de tôles qui volent partout et des choses qui s'écroulent. Je ne sais pas, je n'ose même pas imaginer le bilan tellement c'est affolant", indique-t-il sur RTL.

Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, est attendu ce lundi 16 décembre à Mayotte. Charles-Henri Mandallaz appelle "impérativement" à un passage rapide de l'archipel en catastrophe naturelle "pour débloquer les indemnisations les plus larges et les plus rapides possibles". 

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