INFO RTL - Emmanuel Macron : la cote de popularité du chef de l'État en baisse après son allocution

Présentée comme une séquence charnière à deux ans de la fin du quinquennat, l’allocution d’Emmanuel Macron, diffusée mardi 13 mai dans le cadre de l’émission spéciale Les défis de la France sur TF1, suscitait de fortes attentes. Attendu sur plusieurs sujets structurants, le chef de l’État devait clarifier le cap pour la suite de son mandat. Au terme de plus de trois heures d’échanges, l’exercice a toutefois laissé nombre de Français sur leur réserve, selon le dernier sondage BVA XSight pour RTL.

Au sortir de cette prise de parole, le sentiment qui domine est celui de la déception. Les Français qui ont, a minima, entendu parler de son intervention se disent avant tout déçus (22%), un chiffre qui monte à 32% pour ceux qui ont regardé l'émission, tandis que 17% affichent leur mécontentement. Cette configuration témoigne d’une réception pour le moins contrastée, où la retenue l’emporte largement sur l’adhésion, dans un contexte politique marqué par une attente élevée de clarté et d’engagement.

Loin d’avoir créé l’effet d’entraînement attendu, l’allocution du 13 mai marque au contraire un coup d’arrêt dans la dynamique de reconquête de l’opinion amorcée par Emmanuel Macron depuis le début de l’année. Après avoir regagné six points entre décembre 2024 et avril 2025, le chef de l’État voit sa cote de popularité reculer de trois points ce mois-ci, pour s’établir à 27%. 

De son côté, François Bayrou peine à sortir de la zone de turbulence dans laquelle il est enserré depuis quelque temps et continue de voir sa cote de popularité reculer dans l’opinion. Seuls 23% des Français ont une bonne opinion de lui : si la baisse n’est que d’un point depuis le mois dernier, ce score constitue le plus bas niveau de popularité atteint par un Premier ministre depuis qu’Emmanuel Macron a été élu.

Sondage effectué sur 1004 personnes âgées de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, profession de la personne de référence du ménage et de la personne interrogée, région et catégorie d’agglomération.