"Il faut que Sébastien Lecornu nous entende", a déclaré Thomas Vacheron, secrétaire confédéral de la CGT, sur RTL

Invité de RTL ce samedi 20 septembre, Thomas Vacheron, secrétaire confédéral de la CGT, a réagi à l’invitation de Sébastien Lecornu à rencontrer l’intersyndicale mercredi à Matignon.

Sébastien Lecornu, nouveau Premier ministre.

Crédit : Ludovic MARIN / AFP

Le mag du samedi du 20 septembre 2025

00:15:18

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Après la démonstration de force du 18 septembre, l’intersyndicale sera reçue mercredi par Sébastien Lecornu, le nouveau Premier ministre. Invité du Mag du samedi sur RTL, Thomas Vacheron, secrétaire confédéral de la CGT, a lancé un avertissement : "Qu’il nous écoute, c’est une chose. Mais il faut maintenant qu’il nous entende."

"Le 10 septembre, il y a eu plus de 300.000 personnes mobilisées. Le 18, plus d’un million. Dans les petites villes comme dans les grandes, les travailleurs, les jeunes et les retraités ont montré leur détermination", a-t-il rappelé au micro de Vincent Parizot.

Le syndicaliste a appelé le gouvernement à abandonner le projet de budget porté par François Bayrou. Il a fustigé les franchises médicales qui "attaquent les malades", la désindexation des pensions qui "retire 21 euros par mois à une retraite de 1.500 euros, soit plusieurs centaines d’euros par an", et les suppressions de postes dans la fonction publique "alors que l’on a besoin d’infirmiers, de pompiers".

Pour Thomas Vacheron, deux leviers doivent être actionnés en priorité : revoir les aides publiques aux entreprises, qu’il chiffre à 211 milliards d’euros "sans contrepartie, sans effet sur l’emploi ni sur les salaires", et renforcer la fiscalité sur les plus grandes fortunes. Il a notamment cité la taxe Zucman, qui viserait 1.800 contribuables disposant de plus de 100 millions d’euros de patrimoine et "permet de dégager 20 milliards".

Enfin, la question des retraites reste une ligne rouge pour la CGT. "Le recul à 64 ans est rejeté par tous les syndicats et par toute la population", a martelé Thomas Vacheron, qui a appelé l’exécutif à "respecter la démocratie" en revenant sur cette réforme.

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