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Le Palais de l'Élysée (Illustration)
Crédit : ERIC FEFERBERG / AFP
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Le budget 2018 accordé à la présidence de la République va augmenter de 3 millions d'euros. Pendant quatre ans plafonné à 100 millions d'euros, cette année, l'Assemblée nationale a voté le montant des dépenses de l'Élysée à 103 millions d'euros vendredi 10 novembre.
Selon Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, cette augmentation vise à "faire face aux enjeux importants en matière de sécurité". Marie-Christine Dalloz (Les Républicains) est un peu plus précise et affirme une "urgence d'assurer la sécurité du chef de l'État et d'améliorer la sécurité des systèmes informatiques". Le groupe de sécurité du président de la République (GSPR) sera notamment doté de 14 personnes supplémentaires.
Le rapporteur de ce budget, le député Les Constructifs Philippe Vigier, juge dans son rapport que cette augmentation est "justifiée" par "la hausse des dépenses de sécurité des personnes et des biens (…), la nécessité de sécuriser davantage les systèmes d’infrastructures informatiques et de télécommunication" et "par l’installation dans le palais de l’Elysée de la nouvelle structure de pilotage du renseignement » à savoir la Task Force antiterroriste.
Les députés de tout bord ont contesté cette hausse sous prétexte que la présidence devait aussi faire des économies. Mais pour le député du Bas-Rhin Les Républicains, Patrick Hetzel, "il y a deux poids deux mesures", "le président de la République ne montre pas l'exemple" alors que "des sacrifices" sont demandés aux Français.
De leur côté, les socialistes clament que s'il faut renforcer la sécurité, pourquoi ne pas financer ces coûts supplémentaires "en interne par la réduction d'autres postes budgétaires", a demandé l'élue du Puy-de-Dôme socialiste, Christine Pirès-Beaune. Ces parlementaires ont défendu en vain des amendements pour redéployer ces 3 millions d'euros vers d'autres institutions comme l'Assemblée nationale.
"L'austérité en 2018 n'est ni pour les riches, ni pour la présidence de la République", a renchéri Sabine Rubin de la France Insoumise. "Nous dénonçons que le président de la République puisse se servir dans la caisse", a lancé la députée de Seine-Saint-Denis.
"Ce verbiage est à la limite de l'insulte pour nos institutions", lui a rétorqué Christophe Castaner, qui rejette de façon générale "une petite polémique politicienne".
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