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Guerre en Ukraine : "La Russie est un adversaire", répond Jérôme Guedj à Éric Coquerel sur RTL

Invité de RTL jeudi 6 mars, le député socialiste de l'Essonne Jérôme Guedj a estimé, comme Emmanuel Macron la veille, que la Russie constituait une menace.

Le député socialiste Jérôme Guedj le 5 janvier 2024.

Crédit : Ludovic MARIN / AFP

RUSSIE - Jérôme Guedj, député socialiste de l'Essonne, est l'invité de Yves Calvi

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L'élu LFI Éric Coquerel a dit sur RTL jeudi 6 mars qu'il n'était pas "persuadé" que la Russie était un adversaire pour la France. "Il n'y a rien de pire que le déni, oui la Russie est un adversaire", a répondu Jérôme Guedj, député socialiste de l'Essonne, invité de RTL soir jeudi. "Dire ça, c'est passer l'éponge sur l'agression [...] de Vladimir Poutine sur un état souverain", a-t-il ajouté.

Selon lui, "la nature de la réaction des pays européens" permettra à Vladimir Poutine de savoir s'il peut aller plus loin. "Il repousse les limites, donc oui c'est une menace à la sécurité mondiale, c'est une menace au droit international", a affirmé Jérôme Guedj.

Dans son allocution du mercredi 5 mars, Emmanuel Macron a souligné que les Européens et la France devaient augmenter leurs dépenses pour la défense, mais sans augmentation d'impôts. "Ça veut dire que ça se fera par des arbitrages dans les dépenses existantes dans le pays et je trouve que ce n'est pas raisonnable", a estimé le député de l'Essonne.

Jérôme Guedj a appelé à la "concorde de l'ensemble de la nation". "Le patriotisme, ça passe par une forme de patriotisme fiscal, une forme de justice fiscale", a-t-il développé. "Si on doit dégager des prélèvements, il faut remettre sur le métier toute la question du partage des richesses plus justes, notamment de la taxation des plus hauts revenus, des plus hauts capitaux, des plus hauts patrimoines, des plus grosses entreprises", a-t-il conclu.

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