Depuis la nouvelle réforme, le contrôle continu est partie prenante de la note finale du baccalauréat. Les bulletins scolaires comptent pour 10% ; les épreuves du contrôle continu, réparties en trois sessions sur les années de Première et Terminale, pour 30%.
Une nouvelle formule qui déplaît à certains syndicats. Une intersyndicale regroupant 12 syndicats enseignants a demandé au ministère de renoncer aux premières épreuves communes de contrôle continu en Première, qui doivent se tenir dès le 20 janvier dans le cadre de la réforme du bac, assurant que "rien n'est prêt".
Invité à l'antenne de RTL ce jeudi 16 janvier, Jean-Michel Blanquer a adressé un message ferme aux professeurs grévistes : "Un des buts de la réforme, c'est le contrôle continu. C'est une innovation extrêmement intéressante (...) Il faut faire attention à tout le brouhaha que l'on a en ce moment (...) Les choses n'existent pas pour rien, nous voulons la hausse du niveau des élèves".
Il faut la neutralité politique, c'est le devoir de chaque fonctionnaire
Et d'ajouter : "C’est le fait d’une petite minorité qui est très vocale et que l’on entend beaucoup (...) Il y a un arrière plan politique avec la réforme des retraites (...) L’école ne doit jamais être le terrain de jeu de luttes politiques. Il faut que chacun soit dans la sereinement et l'objectivité (...) Il faut la neutralité politique, c'est le devoir de chaque fonctionnaire".
Le ministre de l'Éducation a rappelé qu'un professeur qui refuse de corriger des copies, "se met en grève. Donc il y a aura un retrait de salaire. C'est évident".
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.